Details
Robe jaune pâle avec des reflets or blanc. Nez complexe et intense d’abord sur un profil balsamique (résine de pin, cire d’abeille, eucalyptus) qui évolue vers un profil fleuri (fleur d’acacia, tilleul) soutenu par des notes de kiwi, d’agrumes et de macaron. Bouche savoureuse, poire juteuse, mais équilibre de haut vol entre fruit tendre et trame acidulée. Intense, énergique, ce vin possède une vraie finesse de grain et un boisé très subtil.
Accord mets et vins :
Ce grand solitaire se laisse séduire par une cuisine de haut niveau ! Poissons, viandes blanches, fromages…Nous vous conseillons de le servir à une température de 14°, jamais glacé.
Le Terroir :
La côte des Monts Damnés est un coteau très accidenté et abrupt de Chavignol d’exposition sud, sud-est, au sol de marnes kimméridgiennes (amalgame de coquillage et d’argiles). Il est
l’un des coteaux les plus réputés de l’appellation Sancerre. Il fut planté vers le Xème par les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Satur. Dès le XIème siècle, seigneurs et notables surenchérissaient les offres afin d’en posséder une parcelle.
L’étymologie de son nom reste mystérieuse. On retrouve dès le XIème siècle dans les registres
des terres de la seigneurie de Chavignol la mention de la Coste de Mondanné ou Mondannay.
Ce toponyme évoque les difficultés que les vignerons rencontrent avec ce coteau très pentu.
Vinification :
Après avoir atteint sa maturité maximum, les raisins sont vendangés à la main et triés en
caissettes. La vendange est introduite en grappes entières non foulées dans le pressoir
pneumatique, le pressurage est faible et lent pour obtenir un jus clair de première qualité. Ce
jus est ensuite mis en barrique de 600 litres (bois de la Forêt de Tronçais de 1 an, 2 ans et 3
ans d’âge) pour sa fermentation, la production étant limitée chaque année à environ 22 fûts.
Il y séjourne 8 mois après de nombreux remuages des fines lies, pratique couramment effectuée autrefois, le soutirage, le collage et la légère filtration fin septembre précèdent la
mise en bouteille en octobre.
Il lui faut quelques mois de repos en bouteilles pour découvrir son important potentiel
gustatif.